Par Adrien Hémard-Dohain, au Vélodrome mardi 13 septembre Edit mardi 13 septembre à 23h15		

Olympique de Marseille – Eintracht Francfort 0-1

Mais : Lindström (43e) Mistral a été tourné à Marseille. Après un début de saison historique, l’OM a abordé avec confiance son accueil à l’Eintracht Francfort. Peut-être un peu trop. Battus par les Eagles sur un scratch de Lindström, les Marseillais n’ont jamais su tenir la tête haute dans un match où l’on a rarement vu leurs vraies couleurs. Entre ineptie technique, duels perdus et impatience, les hommes d’Igor Tudor ont péri face à un adversaire plus abouti, calme mais tout sauf brillant. Solide défensivement, l’Eintracht Francfort démolit le Vélodrome. Après deux journées, l’OM est seul dernier du groupe D.

Kolo Muani dans tous les bons coups

La pression était-elle trop forte pour les hommes d’Igor Tudor ? Sur une piste toute blanche, surtout après les incidents entre le parking allemand et le virage nord, l’ambiance était électrique en tout cas. Qu’est-ce qui arrête les Jeux Olympiques ? Leurs épaules semblaient lourdes en tout cas, contrairement à celles d’une équipe de l’Eintracht Francfort qui est entrée dans le jeu, poussant rapidement l’OM dans ses derniers retranchements. Rois des duels depuis le début de saison, Marseille a trouvé un correspondant. Poinçonnant, ils ont techniquement échoué à plusieurs reprises, ce qui a gâché de nombreuses occasions en première période. Alexis Sánchez a connu plusieurs fois le départ (12e, 18e, 38e), tandis que Payet aurait aussi pu libérer le Vélodrome sur un tir de près (32e). Mais les attaquants de l’Olympiakos n’avaient pas le feu dans les jambes qu’avait Radal Kolo Muani. L’ancien Nantais souffrait à chaque touche de balle et, avec un peu de conviction, aurait même pu ouvrir le score d’une frappe lointaine après un exploit solitaire (25e). Sinon, cela a causé l’erreur de Veretout. Sur un centre apparemment anodin après que Bailly eut perdu le ballon, le Marseillais manqua son intervention et offrit une passe inattendue à Lindström, seul dans la surface, qui en avait eu assez. (1-0, 43e).

Sánchez, Gerson et Payet, perdent le trio

Miné par un trio offensif à côté des crampons, l’OM est revenu des vestiaires la tête dans le seau. Et c’est l’Eintracht qui a presque doublé la mise, avant qu’Igor Tudor ne réagisse. Le Croate n’a pas hésité à faire sortir Sanchez, Payet et Gerson, tous plus décevants les uns que les autres, pour donner des idées à ses hommes. Un choix payant, car les apports de Harit, Ünder et Suárez ont instantanément redynamisé l’OM. Klaus a fait trébucher deux fois Trapp (60e, 66e), avant que Suarez ne mange la carte tout seul au point de penalty (70e). Pau López a ensuite sauvé l’OM à deux reprises (75e, 80e), avant que ce ne soit la VAR qui n’encaisse un but de Camanda dans un flash-back (79e). Un pion fictif qui a également suscité de nombreux incidents entre le parking allemand et le virage nord, malgré les appels au calme des francophones et des germanophones. Alors que le calme revient à peine dans les tribunes, l’OM s’enfonce dans l’herbe. Jordan Veretout s’est essayé de loin (88e) alors que six minutes de temps additionnel étaient annoncées. Mais il en fallait plus ce soir pour l’OM, ​​qui manquait de tout et aurait pu jouer toute la soirée sans trouver la faille. Derniers de leur groupe après deux journées, les Fokaeis devront réagir dans le double affrontement avec le Sporting, buteur de Tottenham, et leader du groupe. Retour brutal sur terre pour l’OM. Olympique de Marseille (3-4-2-1) : Pau Lopez – Bay (Guduzzi, 65e), Balerdi, Guigo – Tavares, Veretout, Ronnier, Klaus – Gerson (Harrit, 59e), Payet (en dessous, 59e) – Sanchez (Luis Suarez, 59e). Entraîneur: Igor Tudor. Eintracht Francfort (3-4-3) : Trapp – Nicka, Hasebe, Night – Knauff, Friend (Dina Hebimbe, 88e), Sow, Jakic – Götze (Rode, 71e), Lindström, Colonel (Alario, 88e). Entraîneur: Olivier Glassner.