Article écrit par
Publié le 13/09/2022 22:06 Mis à jour le 13/09/2022 22:29
Temps de lecture : 1 minute.
Ils s’étaient rendus à Paris pour appuyer leur revendication. Le ministère de la Justice a indiqué à une délégation d’Inuits canadiens qu’il avait refusé d’extrader un prêtre français accusé d’agressions sexuelles, a indiqué la Chancellerie à l’AFP mardi 13 septembre.
Joannes Rivoire, une Canadienne française vivant en France, fait l’objet d’une demande d’extradition déposée début août par Ottawa. Il est accusé d’avoir agressé sexuellement de jeunes hommes inuits dans les années 1960 alors qu’il était en mission dans le Grand Nord canadien, accusations qu’il conteste.
Deuxième mandat d’arrêt au Canada
“Il a été rappelé que, selon sa tradition constitutionnelle, la France n’extrade pas ses ressortissants”, a indiqué la Chancellerie à l’AFP. “Néanmoins, en étroite collaboration avec le Canada, la France a demandé toutes les preuves permettant l’établissement des faits et l’interruption de la prescription de l’action publique”, a ajouté le ministère. La Chancellerie souligne que “la France est prête à répondre à toute demande d’entraide judiciaire qui lui serait soumise par le Canada”.
Jusqu’à présent, le prêtre, qui a quitté le Canada en 1993 après 33 ans sur le terrain, ne s’est jamais inquiété. Après un premier mandat d’arrêt entre 1998 et 2017 pour avoir agressé sexuellement trois mineurs, un deuxième mandat d’arrêt a été émis au Canada depuis février, après qu’une nouvelle plainte a été déposée en septembre 2021 pour agression sexuelle. il y a environ 47 ans.
Je partage :
Partager sur Twitter Partager sur Facebook Partager par e-mail Partager le lien