Les républicains ont décidé d’agir rapidement. Suite aux révélations de Médiapart et aux enregistrements liés à un chantage sexuel avec le maire LR de Saint-Étienne, Gaël Perdriau a été exclu ce matin du parti, selon les informations de la Figaroconfirmé par BFMTV.com. “S’il appartient désormais à la justice, au vu des dernières révélations de lundi, de se prononcer sur la culpabilité et le degré d’implication de M. Perdriau, les Républicains ne peuvent que condamner les méthodes ignobles utilisées (…)”, poursuit un communiqué publié quelques minutes après la La décision a été prise par Annie Genevard, la présidente par intérim de LR.

Ciotti, Retailleau et Pradié ont appelé à sa démission

L’édile a été convoquée par la PJ de Lyon un peu plus tôt dans la matinée et placée en garde à vue, ainsi que 4 autres personnes impliquées dans l’affaire, selon une source proche de l’enquête, confirmant un article de Progrès. Une plainte pour extorsion aggravée a été déposée lundi 29 août contre Gaël Perdriau (LR) par son ancien premier adjoint Gilles Artigues (UDI). En pleine course pour succéder à la présidence des LR, les candidats à la tête du parti réclamaient tous son départ. Ces “actes de la mafia sont inacceptables pour notre famille politique, comme votre vie publique”, juge Aurélien Pradié sur son compte Twitter.

Dati dénonce des “méthodes à caractère criminel”

Même son de cloche pour Éric Ciotti réclamant “une justice implacable”. “Cet étudiant affiche le visage terrifiant du pire dégoût”, promeut encore le député des Alpes-Maritimes sur le réseau social. “Ce type de personne fait honte à la droite et à la politique”, dénonce pour sa part Bruno Retailleau. Quant à Rahida Dati, qui n’est pas candidate, elle voit dans les agissements présumés du maire de Saint-Etienne “des méthodes à caractère criminel”. Marie-Pierre Bourgeois et Alexandra Gonzales