• Lisez aussi : [PHOTOS] Trois blessés dans trois fusillades en moins de 2 heures à Montréal • Lisez également : Excellentes façons de repérer un tireur Lors d’une belle nuit d’été des dernières semaines, 4 voitures de patrouille de deux policiers ont couvert le secteur chaud de Montréal-Nord. Pour Rivière-des-Prairies et Pointe-aux-Trembles, deux secteurs où il y a eu peu de fusillades au cours de la dernière année, il n’y avait que deux véhicules. Même chose à Saint-Léonard. On remarque que la présence de la police est très variable d’un quartier à l’autre (voir carte ci-contre). Dans l’est de Montréal, il y avait environ une voiture-patrouille du Service de police de Montréal (SPVM) au sol pour 100 000 habitants. Cependant, dans un quartier calme comme Pointe-Claire, il y avait une voiture de patrouille pour 10 000 personnes. Ce sont des policiers qui ne sont pas autorisés à parler aux médias qui nous ont fourni cette information. Pour les protéger, nous avons choisi de ne pas préciser à quelle nuit nous faisons référence. Des flics épuisés Au total, 79 patrouilles jumelles ont été assignées pour répondre aux appels et assurer la sécurité de deux millions de Montréalais cette nuit-là. Seules deux voitures de patrouille de police sont autorisées à répondre aux appels nocturnes. Et c’était avant que le SPVM n’annonce le 30 août que 68 patrouilleurs seraient libérés de répondre aux appels pour se joindre à la nouvelle équipe ARRÊT (Action, Répression, Résolution, Engagement et Terrain), dédiée à la lutte contre la violence armée à Montréal. “Retirer plus de policiers des commissariats de quartier alors qu’ils sont déjà épuisés met leurs collègues en danger”, explique une source policière. Un autre informateur est concerné. “Si ça tourne mal, la direction [du SPVM] Soutiendra-t-elle ses troupes ou se cachera-t-elle encore ? Avez-vous des informations à partager avec nous sur cette histoire ? Vous avez un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs ? Écrivez-nous ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.