Deux chiens seront également chargés d’assister les justiciables au cours de la procédure. Leur présence est prévue pour 4 jours, « voire plus si nécessaire ». Car ces labradors, mis à disposition par les associations Handi’chiens et France victimes 66, sont spécialement dressés pour accompagner les victimes et faciliter la liberté d’expression. Une aide précieuse face à l’atmosphère pesante qui risque de peser lourdement sur la salle et de ne pas inciter les enfants survivants et les familles des endeuillés à donner leur témoignage à la barre. Surtout devant un public de plusieurs centaines de personnes. De fidèles compagnons à quatre pattes déambuleront ainsi dans la salle d’audience, habitués qu’ils sont à ne pas perturber les discussions ainsi qu’à repérer les personnes en danger. Ils pourront aller se placer sagement sur leurs pieds et se laisser chouchouter. Pour rassurer, détendre l’atmosphère, calmer les esprits et faire diversion, ne serait-ce qu’un instant, à l’horreur. Ces chiens avaient été testés lors d’un précédent procès à Marseille, en lien avec une affaire d’agressions sexuelles sur mineurs.
