Ainsi, leurs travaux ont révélé que si “ces mutations seules (dans les cellules saines, ndlr) n’avaient qu’un faible potentiel cancérogène dans les modèles de laboratoire”, elles augmentaient le risque de cancer lorsque les cellules étaient exposées à des polluants atmosphériques. De plus, les cancers semblaient ainsi se développer plus rapidement qu’en l’absence d’une telle exposition. “Cela nous amène à croire que la pollution de l’air favorise la carcinogenèse dans les cellules porteuses de mutations à risque”, explique Charles Swanton. Une cure Autre découverte : “la pollution de l’air augmente l’afflux de macrophages qui sécrètent la cytokine pro-inflammatoire interleukine-1β (une protéine ndrl) stimulant ainsi la prolifération des cellules porteuses des mutations de l’EGFR.” La bonne nouvelle est que “le blocage de l’interleukine-1β est capable d’inhiber la croissance du cancer du poumon”. Une piste intéressante pour développer un traitement contre ces cancers. Cela dit, des chercheurs britanniques insistent sur l’importance de réduire la pollution de l’air afin de réduire les risques de maladies pulmonaires, dont le cancer. *couvrant près d’un demi-million de personnes résidant en Angleterre, en Corée du Sud et à Taïwan Cancer du sein métastatique : quels outils pour accompagner les patientes ?