Lors des travaux de réparation, la NASA avait comme objectif de colmater une fuite d’hydrogène au niveau d’une ligne large d’environ 20 cm. C’est cette fuite qui a obligé l’agence à annuler le lancement 40 minutes avant la mise à feu des moteurs le 3 septembre. Crédits NASA/Chad Siwik Au cours du remplacement du joint, les ingénieurs en ont aussi profité pour remplacer un autre joint sur une ligne plus petite d’environ 10 cm, et qui avait provoqué une fuite lors de la première tentative de lancement le 29 août.
Place aux tests
Avec tous les joints défectueux remplacés, la NASA se prépare actuellement à effectuer des tests d’alimentation en carburant. Selon les informations fournies par l’agence, cela pourrait avoir lieu le 17 septembre prochain. Il s’agira de remplir la fusée mesurant 98 m de haut avec plus de 2,7 millions de litres d’hydrogène et d’oxygène liquide. D’après la mise à jour publiée par la NASA, cette démonstration permettra aux ingénieurs de vérifier les nouveaux joints dans des conditions cryogéniques ou à très basse température. Ces conditions correspondent à celles du lancement.
Les conditions à remplir
Le 8 septembre dernier, il a été annoncé que la NASA allait tenter une nouvelle fois de lancer la mission Artemis 1 le 23 septembre, ou sinon, le 27. Mais ces opportunités dépendront de l’état de réparation des fuites détectées. Si le prochain test est un succès, les ingénieurs pourront passer à un autre type de test. Il s’agira de vérifier si le refroidissement des 4 moteurs à une température de – 251 °C fonctionne correctement. Ce processus est nécessaire pour préparer les moteurs à recevoir le carburant cryogénique. Au cours des deux premières tentatives de lancement, la NASA n’a pas pu procéder à ce test. A part le côté technique, on sait que l’agence spatiale américaine devra également assurer l’obtention d’une dérogation de la part de l’U.S. Space Force concernant le système d’autodestruction. Cela permettra de ne pas avoir à ramener la fusée dans le hangar pour tester le système qui assurera la destruction de la fusée dans le cas où celle-ci dévie de sa trajectoire. SOURCE: Space.com