• À lire aussi : Poilievre et les réveillés : les étiquettes divisent les Québécois, dit Anglade • À lire aussi : Comme Poilievre, Duhaime veut débarrasser le Québec des sillages • À lire aussi : Parti conservateur du Québec : campagne à la Harper Dans son discours pour fouetter ses troupes, lors d’un premier grand rassemblement militant à Drummondville, le représentant de Québec solidaire était pourtant la seule cible de François Legault. “M. Nadeau-Dubois : celui qui taxe plus vite que son ombre”, a lancé le chef de la CAQ. Plus tard, lors d’un point de presse, François Legault s’y rend avec un mea culpa, alors que des journalistes l’interrogent sur la victoire de Pierre Poulieu à la tête du Parti conservateur du Canada (PCC). Alors que M. Poilievre s’est engagé dans son discours de victoire à libérer le pays d’un « gouvernement concentré et réveillé à Ottawa » — les propos du chef du Parti conservateur du Québec Éric Duhaime n’ont pas tardé à se faire l’écho. continuer seul – François Lego a soigneusement évité de suivre le même chemin. “Je peux être impulsif” Il est probablement revenu à un échange au Salon bleu, il y a près d’un an, le même jour, où M. Nadeau-Dubois l’avait comparé à Maurice Duplessis. “Maurice Duplessis, il a fait beaucoup d’erreurs, mais il a défendu sa nation. Il n’était pas éveillé comme le chef de la solidarité québécoise », a déclaré M. Legault. « En ce moment, il se trouve que je suis impulsif. Je n’aurais pas dû faire ça », a déploré dimanche le chef de la CAQ. “Vous vous souvenez quand j’ai utilisé le mot ‘réveillé’ avec M. Nadeau-Dubois, qui m’appelait par un autre nom… Si c’était à refaire, je ne le referais plus”, a déclaré le voulant se racheter. Monsieur Legault. “Par conséquent, je n’ai pas l’intention de continuer dans la définition, puis dans la place du wokisme”, a ajouté l’archi-kakiste. Réaction timide Le chef de la CAQ a réagi plutôt timidement à la victoire de M. Poilievre, sans dire s’il soutiendrait à nouveau le PCC comme il l’a fait lors de la dernière élection fédérale. “Je n’ai jamais rencontré M. Poilievre”, a commenté M. Legault, qui dit ne pas le connaître. Si je suis élu le 3 octobre – alors quels que soient les chefs des partis fédéraux – je continuerai à défendre les intérêts du Québec et des Québécois. GNL Québec : « Non négociable » « Je défendrai les intérêts du peuple québécois et, entre autres, ce que je veux, c’est que le Québec acquière plus de pouvoirs. Entre autres, en matière d’identité, en matière d’immigration; puis que le gouvernement fédéral respecte aussi les champs de compétence du Québec, comme la santé », a martelé M. Legault. Quant au projet Québec LNG, que M. Poilievre aimerait voir implanté au Saguenay, François Legault a confirmé qu’il était «non négociable». “Le dossier est clos”, a réitéré le chef de la CAQ, qui a dit non au projet en raison d’un manque d’acceptation sociale.