Au cours de l’interview, le chanteur révèle enfin pour la première fois le viol qu’il dit avoir subi il y a trois ans. Un drame qui le « hante » et auquel il dédie un titre de son nouvel album, « Theorem ». « C’était en 2019. Avec quelqu’un de mon entourage, quelqu’un en qui j’avais confiance, nous sommes sortis pour la nuit. Je suis rentré de cette nuit avec lui. J’ai bu deux, trois verres. Mais je n’ai pas ressenti ce que tu ressens quand tu bois deux, trois verres. J’étais clairement sous l’emprise d’une substance que je ne voulais pas prendre”, raconte-t-il devant les caméras de la Une qui a publié un extrait de l’interview en avant-première.
“Ne posez pas de questions, allez-y, allez-y…”
“J’ai commencé à avoir des trous de mémoire, des moments où ma mémoire avait disparu. Je me réveillais et je faisais ce qui pourrait être interprété comme une agression sexuelle. C’était un viol, c’est ça”, raconte le juré de “Danse avec les stars”. Avant d’ajouter : ‘Je me suis réveillé le lendemain matin, il était dans mon lit. Je n’ai pas compris pourquoi. Et je me suis dit : Ne posez pas de questions, ne dites rien, passez à autre chose, passez à autre chose. » Après ce soir, le jeune interprète de 23 ans prévient ses proches mais ne porte pas plainte. « Non, je ne pourrais pas. Je ne pouvais pas en parler publiquement. Et c’est la seule fois que je le ferai », confie Bilal Hassani devant Audrey Crespo-Mara. Et d’expliquer : « Je ne voulais pas toucher une nouvelle corde sensible pour alimenter la haine que je reçois. En fait, que se serait-il passé si j’avais porté plainte : cela aurait été connu assez rapidement et serait devenu LE problème.’ Ce dimanche, Bilal Hassani sera également l’invité de “20h30, dimanche”, le supplément culturel du JT de Laurent Delahousse sur France 2.