“Ce n’est pas le Marais ici, non ce n’est pas la gay pride. Je n’aime pas les hommes qui connaissent les hommes. C’est le genre de remarque que le rappeur Tovaritch a faite dans son dernier clip 2CB, diffusé depuis le 7 septembre. Des propos qui ont poussé plusieurs associations, dont Stop Homophobie, à porter plainte. Nous déposerons une plainte. – STOP HOMOPHOBIA (@stop_homophobia) 10 septembre 2022
“Faisons la paix” Et le rappeur ne s’est pas arrêté là, car en plus de cibler la communauté LGBT dans son clip ainsi que le quartier parisien du Marais, ce dernier s’est aussi rendu au Centre LGBTQI+, situé rue Beaubourg (3e), où il a filmé lui-même. en achetant un gâteau “gay” avant d’entrer dans ce lieu, imaginez-vous lutter contre toutes les formes de discrimination. “Comme tu fais du super boulot, je me suis senti redevable, je t’ai offert une petite tarte”, raconte-t-il à l’un des bénévoles du centre, en se filmant discrètement. Scène délibérément impertinente et moqueuse, qu’il a ensuite postée sur son compte Instagram et sous-titrée “Venez, faisons la paix”. Des comportements homophobes et discriminatoires condamnés par de nombreux élus à Paris, dont Yohann Roszéwitch, l’adjoint au maire de Paris Centre chargé de la lutte contre les discriminations, qui a assuré sur Twitter “condamner cet acte et ces propos”.
“Insupportable et scandaleux” Idem du côté de Clément Beaune, le sous-ministre des Transports, qui a jugé “insupportables et scandaleux” les propos du rappeur inconnu du grand public, apportant son “plein soutien” au Centre LGBTQI+, appelant à poursuivre “le lutter contre la bêtise, la violence et l’intolérance”. “C’est toi qui a un problème avec moi, ce n’est pas moi”, répond aujourd’hui Tovarich sur ses réseaux sociaux, estimant être la cible d’”implacables” mais “prenez-le avec humour” tout en se félicitant du succès médiatique. . couverture de son dernier clip vidéo.