“Je ne suis pas ici pour parler d’hier, mais de demain et même d’après-demain.” Eric Zemur a fait son discours de rentrée politique ce dimanche. En direct de Vinon-sur-Verdon (Provence-Alpes Côte d’Azur), le président de Reconquête a commencé son discours en déclarant vouloir regarder vers l’avenir. Tout cela, sans oublier de revenir sur sa « mélancolie française ». “J’ai grandi dans la France du général de Gaulle et je suis obligé de vivre dans celle d’Emmanuel Macron”, a-t-il déclaré.

Des coupures de courant évitables Dans son discours, l’ancien candidat à la présidentielle a jugé que la pénurie d’électricité qui menace actuellement la France est évitable. « Nous avions 58 centrales nucléaires, pas 10, pas 20, pas 30, 58 ! Décoller en quelques années dans les années 1970 », a-t-il lancé à son public. Or, pour Eric Zemmour, les discours de certains écologistes n’ont fait que minimiser l’expertise des acteurs du nucléaire. «Depuis ces jours lointains, nos esprits et nos cerveaux ont été pris en charge par des écologistes qui nous ont expliqué qu’une sorcière médiévale était bien plus utile qu’un ingénieur nucléaire. Alors, depuis vingt ans, on écoute plus les sorciers que les ingénieurs du nucléaire”, a-t-il noté lors de son discours. Manque de reconnaissance, mais aussi d’investissement. “Cela fait dix ans que l’Etat investit, il n’allonge pas la durée de vie des centrales, ce qui a été fait aux Etats-Unis et ce que je prône depuis des années. Dix ans pendant lesquels les politiciens n’ont juré que par les éoliennes et ont déversé des flots d’argent public sur ces éoliennes.”

Rejet des idéologies Depuis son entrée dans l’arène politique, Eric Zemmour n’a cessé de lutter contre les idéologies. Un combat qu’il a voulu ramener sur le devant de la scène lors de son discours. “L’idéologie peut prendre mille formes. Socialisme. Communisme. Fascisme ou antifascisme. Contre le racisme. Écologie. Féminisme. Cris. Symbiose de masse. Mais peu importe le nom qu’il porte, il reste le même. L’idéologie est aveugle. C’est ce qu’il veut penser de nous. C’est le déni extrême de la réalité. C’est le déni du réel, le déni de l’Histoire, le déni des peuples, voire le déni des sexes.”

Retour à la prospérité
Pointant du doigt l’insécurité, Eric Zemur a assuré à ses militants qu’il était “possible de retrouver la prospérité en France”. Pour étayer son propos, le président de Reconquête est revenu sur le cas de l’imam Iquioussen, “un imam étranger qui tient depuis des années des propos qui effrayeraient même Jean-Luc Mélenchon”. Une affaire qui a poussé Eric Zemmour à traiter de la question de l’arrêt de “l’islamisation de la France”, qui est “possible” selon lui, mais qui “demande du courage” qu’il considérait comme “la seule à risque”. .