Publié à 10h09
                Émilie BergeronLa Presse Canadienne             

“Je resterai un militant actif et continuerai à défendre les idées que je vous ai proposées lors de cette course à la chefferie”, a-t-il déclaré dimanche dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux. Il a appelé les troupes conservatrices à s’unir derrière l’objectif commun de vaincre le gouvernement libéral de Justin Trudeau lors des prochaines élections générales. « C’est le moment de se rassembler, de se rassembler autour d’un plan commun, un plan économique, mais aussi un plan pour unir le Canada et élire un gouvernement national conservateur », a déclaré M. Charest. La veille, il a mordu la poussière en terminant la course de tête loin derrière le vainqueur Pierre Poilievre. Le nouveau chef, qui succède à Erin O’Toole, l’a emporté avec 68 % des points en jeu au premier tour de vote préférentiel, tandis que M. Charest est arrivé deuxième avec seulement 16 % d’appuis. L’ancien premier ministre du Québec n’a obtenu la majorité des points que dans une petite poignée des 338 circonscriptions canadiennes. Au Québec, M. Poilievre a remporté 72 des 78 circonscriptions. Dans sa vidéo, M. Charest n’a pas manqué de souligner la tension des sept derniers mois de la course à la chefferie qui vient de se conclure. “Cette leçon […] s’est déroulée dans un excellent contexte. Nous sortons de la COVID-19 et nous avons eu des années très difficiles. Les Canadiens sont fatigués, frustrés et parfois en colère. » Le candidat vaincu a félicité tous ses rivaux, y compris M. Poilievre pour avoir “mené une campagne agressive” et a exclu le candidat Patrick Brown.