Au moins 103 interpellations et 54 conversations verbales ont eu lieu à Paris ce week-end, a indiqué la préfecture de police de Paris, tandis que des rassemblements “non déclarés” organisés par des “gilets jaunes” avaient lieu dans la capitale. Interpellations de personnes qui se sont rassemblées sur la voie publique à Paris ce samedi : 103 arrestations 54 verbalisations Voir notre communiqué de presse pic.twitter.com/GQHqcwzcs3 — Police préfectorale (@prefpolice) 10 septembre 2022
Plusieurs tentatives de reconstruction Tout a commencé samedi à 7h du matin, lorsque la police a commencé à intervenir dans différents quartiers de Paris, notamment porte de Saint-Cloud, place de Colombie et place du Trocadéro (16e), “pour vérifier l’identité de quelques dizaines de personnes qu’ils essayaient de se regrouper sur la voie publique.” Là, la préfecture de police de Paris souligne qu’”il leur est apparu clairement que de tels rassemblements n’étaient pas tolérés”. Plusieurs d’entre eux ont finalement été “contrôlés à nouveau” dans le secteur de la place de l’Etoile en fin de matinée, “expliqués” voire “interpellés”. Plus tard, vers 14 heures, la police a dû intervenir à nouveau, cette fois dans le quartier de la place de la République (11e), alors que, selon la fondation, ces manifestants “non déclarés” tentaient “d’entraver une manifestation qui s’était déclarée en faveur de l’Ukraine”.
“Nous sommes là pour nous rebeller” Sur Facebook, des participants de divers groupes se réclamant des gilets jaunes avaient fait part de leur intention “d’occuper les rues de Paris à partir du 10 septembre”. “Nous ne sommes pas là pour danser et chanter mais pour nous rebeller”, pouvait également lire un flyer partagé sur le groupe Facebook “Septembre noir”. “Ce groupe a rapidement improvisé un cortège endiablé empruntant l’avenue Magenta puis le quai de Valmy, où certains d’entre eux, cachés, ont mis le feu à une poubelle et renversé une poubelle dans la rue”, a indiqué le PP, qui rappelle “sa propre fermeté”. par rapport à ce genre de regroupements non déclarés dont le seul but est de commettre des abus ». Au total, 103 personnes ont été interpellées, dont 93 pour avoir rejoint un groupe pour commettre des violences ou des humiliations, 3 pour dégradation intentionnelle, 3 pour émeute et 4 pour violences à l’encontre des forces de l’ordre.