L’article à lire pour comprendre l’extrême sécheresse qui touche la France métropolitaine Mais en raison de la sécheresse qui a sévi cet été dans plusieurs régions de France, les chiens ont plus de mal à faire leur travail faute d’humidité, explique Bruno Meunier, président de la fédération de chasse en Charente. “Le pointeur capte les émanations du match. Il est vrai qu’avec la sécheresse actuelle, il n’y aura pas d’émanations. Cela signifie que le chien pourra marcher peut-être 20 mètres après le match et il ne va pas trouver quoi que ce soit.” . Bruno Meunier, président de la fédération régionale des chasseurs de Charente chez franceinfo “Dans des conditions idéales, il l’aurait senti, l’a arrêté sur-le-champ, est passé, puis n’a rien trouvé : tant mieux pour le gibier et dommage pour le chasseur !”, ironise Bruno Meunier. . Une autre difficulté se pose aux chasseurs : les récoltes précoces dues aux fortes températures estivales. “Sur un terrain nu, on a un peu de chance d’avoir du gibier et même si on en trouve un, une fois que c’est fait ? Il s’envolera vers le maïs, où on n’a pas le droit de chasser, explique-t-il. Une zone dégradée, donc pas très favorable à la chasse, mais tout au bonheur du gibier.” Malgré la sécheresse, le gibier est présent en nombre cette année, selon la société de chasse de Vars, qui supervise également son élevage. “Nous recherchons et mesurons pour identifier où sont le plus, où sont le plus”, explique Thierry Guégan. On a mis des mangeoires et des abreuvoirs. » Le dispositif consiste en un « seau avec un petit ressort » : « en picorant, le blé va descendre », développe-t-il. Cette année, avec la sécheresse, les mangeoires et abreuvoirs ont été un peu plus plein, « un bon tiers au-dessus », selon le chasseur. Des associations environnementales locales, comme Charente Nature, liée à France Nature Environnement, souhaitent cependant organiser des concertations pour envisager de réduire la durée de la saison de chasse et de limiter le nombre d’espèces pouvant être capturées, dans le contexte de la crise climatique. nous sommes.” Car la sécheresse a cependant affecté certaines espèces. A Vars, l’ouverture de la chasse se fera sans les cailles qui, faute de pluie et de végétation, n’ont pas pu se nourrir et se reproduire suffisamment. En Charente, l’ouverture de la chasse a été perturbée par la sécheresse – reportage de Margaux Queffélec
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