Posté hier à 15h52
                Fanny Lévesque La Presse             

Le chef du PQ a demandé aux médias de trouver le juste équilibre entre la couverture de la mort de la reine d’Angleterre et l’élection générale québécoise. «Entre le décès, certes triste, d’un souverain d’un pays étranger et la décision du peuple québécois quant à ses orientations futures pour les quatre prochaines années, je pense qu’il faut faire des hypothèses», a déclaré Paul St-Pierre Plamondon. , lors d’une conférence de presse à Mont-Laurier, samedi. Il a ensuite expliqué que la mort de la reine n’avait pas bouleversé les plans de campagne du Parti québécois. Le PQ fera également campagne le jour des funérailles, le 19 septembre. La date a été confirmée samedi. « Une fois tous les quatre ans, nous pouvons discuter de l’avenir que nous voulons… En seulement 36 jours. Il n’y aura pas de jours perdus et j’espère que les médias sauront faire ce qu’il faut », a déclaré M. St-Pierre Plamondon, qui présentera notamment son cadre économique dans les prochains jours. J’invite les médias à créer […] un endroit juste pour la plupart. L’essentiel, c’est notre élection chez nous, ici au Québec, sur une base démocratique. Paul St-Pierre Plamondon, chef du Parti Québécois Ce dernier a montré qu’il n’avait pas encore eu la chance de se présenter dans l’espace médiatique actuellement occupé par la mort de la reine et l’accession au trône de Charles III. Les réseaux d’information en streaming ont diffusé plusieurs dédicaces, les journaux ont publié d’importants reportages depuis jeudi, ce qui a inévitablement réduit l’exposition médiatique de la campagne électorale. Paul St-Pierre Plamondon promet de revenir en campagne sur la question du statut de la monarchie au Québec. Jeudi, il y a été critiqué pour avoir dénoncé le demi-coup sûr de Fleurdelisé. Le chef de la coalition Avenir Québec, François Legault, l’a accusé de faire de la “petite politique”. M. St-Pierre Plamondon a admis avoir “mal choisi le moment” et avoir eu une “réaction très spontanée”.