Avant la joie vient toujours la peur, le doute. Remco Evenepoel n’a pas été épargné, seul dans sa chambre d’hôtel et réfléchissant au scénario possible de cette 20e étape. Transparent comme toujours et soulagé du travail accompli, le Belge confie :J’étais très stressé ce matin, je ne l’ai peut-être pas montré mais je n’ai pas très bien dormi. Tu sais ce qui t’attend et c’était une étape extrêmement difficileSi Enrique Mas n’avait pas les jambes pour lui faire mal, Movistar avait tout fait pour démarrer l’étape à toute allure. Les jalons de la révolution étaient posés, il ne manquait que l’attaque finale. Tour d’Espagne Il ne manque plus que la Belgique de retour au sommet du cyclisme mondial IL Y A 4 HEURES Mas et Movistar ont essayé, Evenepoel a résisté : le résumé de la 20e étape
Mas soumis à sa supériorité
Celui-ci a été étouffé dans l’oeuf par un Evenepoel encore une fois très solide. De son côté, Mas n’en pouvait plus. “Les pieds ont parlé aujourd’huise réjouit. Je n’ai même pas pensé à l’étape, je voulais juste gagner le général. J’ai dû suivre, contrôler, croire en mon pouvoir“L’échange de regards qui a suivi l’attaque de l’Espagnol et le retour du Belge portait les marques d’un acte de soumission. Le gamin avait sans doute compris qu’il était sur le point de remporter le premier grand tour de sa déjà brillante carrière.”J’ai essayé de me faire plaisir, mais dans l’avant-dernière montée, il n’y en avait pas beaucoup. Mas a tout fait pour me laisser partir, mais j’étais le seul à pouvoir le suivre», confie-t-il encore à Sporza. Evenepoel : “J’ai montré que je pouvais répondre aux critiques avec mes pieds” “Ma mission est accomplie. Je ne sais pas ce qui se passe dans ma tête et mon corps en ce moment, mais c’est incroyable” Ce qu’Evenepoel y découvre, c’est comme la fureur comme l’aboutissement de quelque chose. Cette Vuelta n’est pas la première grande course qu’il a remportée, dont 2022 (Liège-Bastogne-Liège), mais trois semaines de travail acharné vous donnent sueur et bonheur au goût distinctif. cas du belge, il y a même autre chose. Toutes les critiques que j’ai eues, les mauvais commentaires… “Toutes les critiques que j’ai eues, les mauvaises critiques surtout l’année dernière… il se souvient. Je pense avoir enfin montré que je pouvais me mesurer à tout le monde. Vous savez que j’ai travaillé si dur pour arriver ici dans la meilleure forme possible. Et maintenant, gagner cette Vuelta, c’est incroyable. Mon premier grand tour est terminé, je vais le gagner…Tout dans ces phrases fait référence au Tour d’Italie en 2021. Celui qu’il avait abordé sans préparation ou près de neuf mois après une terrible chute au Tour de Lombardie qui l’a presque laissé mort. Celle dans laquelle il avait déçu ceux qui pensaient qu’un joueur de 21 ans pouvait revenir dans la compétition sur un grand tour et la gagner. Il n’en doutait pas, ou du moins il ne le dit pas. Il s’est fixé des objectifs clairs pour l’année 2022 : Liège-Bastogne-Liège et Vuelta. Deux sur deux, cent pour cent, au kilomètre, tir parfait. Avec un Memorial à son actif et un Grand Tour cette saison, ce gamin de 22 ans a honnêtement un sérieux candidat pour être l’homme cycliste de la saison. Mais comme il n’est pas encore temps de se tourner vers demain, il n’est pas non plus temps de se retourner vers hier. Dimanche, Remco Evenepoel remportera le Tour d’Espagne 2022. Est-ce suffisant pour son bonheur ? “Oui, c’est le plus beau jour de ma vie“. Tour d’Espagne Un premier podium à 19 ans, en redemande : Ayuso est en effet une pépite IL Y A 8 HEURES Tour d’Espagne Nous : “On a essayé mais aujourd’hui on a manqué de force” IL Y A 10 HEURES