Radio-Canada a consulté des documents qui révèlent que l’ancien animateur de radio devait près de 14 000 $ à la ville de Québec. Éric Duhaime a indiqué vendredi que son locataire était responsable du paiement des taxes municipales. Le chef du PCQ a avisé ce dernier qui aurait payé le montant dû le jour même. Ce que j’ai dit hier est tout à fait exact. Cela dit, cela ne me dégage pas de ma responsabilité, a reconnu M. Duhaime en marge d’une annonce du parti sur la santé mentale. Je suis propriétaire de l’immeuble et je suis responsable de m’assurer que les taxes sont payées. “Je prends l’entière responsabilité, je suis responsable. » — Une citation d’Éric Duhaime, chef du PCQ M. Duhaime n’a pas précisé la nature de son entente avec son locataire, mais admet que ce type d’arrangement est inhabituel.
Parfois nous payons Hydro, parfois nous ne payons pas Hydro. Parfois, nous payons pour Internet, parfois nous ne payons pas pour Internet. Parfois, le pétrole, nous ne le payons pas. Chaque accord avec chaque propriétaire ou locataire diffère de l’un à l’autre, a-t-il déclaré.
L’ancien animateur de radio a alors critiqué le choix éditorial du journal Le Journal de Montréal, qui a publié des photos des propriétés du chef conservateur en couverture de son édition du samedi. Un choix que M. Duhaime juge irresponsable lors d’une campagne électorale caractérisée par des enjeux sécuritaires et des menaces envers les politiciens.

De nombreuses critiques

Le maire de Québec, Bruno Marchand. Photo : Radio-Canada / Capture d’écran Sans commenter directement le cas d’Éric Duhaime, le maire de Québec, Bruno Marchand, rappelle qu’un propriétaire qui contracte une telle dette est avisé à plusieurs reprises par les autorités municipales. Pour chacune des factures en souffrance cette année, les propriétaires ont reçu trois avis, dont l’un a été proposé, a-t-il expliqué. Plus quatre relevés par an montrant des comptes en souffrance, a-t-il ajouté. À moins d’entente particulière avec son locataire, M. Duhaime aurait théoriquement dû être informé plus d’une dizaine de fois cette année de la situation concernant ses deux immeubles.
Avec la collaboration de Louis Gagné et Louis-Simon Lapointe