• À lire aussi : Un tram à Lévis à tout prix pour le PLQ • À lire aussi : La campagne en images – jour 14 : Éric Duhaime est en difficulté • À lire aussi : Cadre financier : la CAQ porte ses nouveaux engagements à 30 milliards de dollars C’est ce qu’a dit la candidate du Parti conservateur du Québec dans Jean-Lesage, Denise Peter, lorsqu’elle a accueilli Éric Duhaime pour l’ouverture de son bureau électoral dans la basse-ville de Québec. « Il y a un problème de qualité de l’air dans le comté de Jean-Lesage, a expliqué Mme Peter devant une petite foule d’une quarantaine de personnes. Avec le troisième pont de raccordement (sic), on va transférer le déchargement des matières dangereuses comme le nickel (…), de l’autre côté vers le secteur industriel de Lévis.» En 2017, l’autorité portuaire a pu acheter 270 hectares de terrain sur la côte sud. « C’est bon depuis cinq ans, on est toujours dans le processus de vérification », explique Frédéric Lagacé, directeur des communications au Port de Québec. Nous ne sommes pas encore propriétaire. Quelques minutes plus tard, le chef conservateur a identifié la promesse faite par le candidat lors de son discours. «Ce n’est pas à nous de décider, c’est au Port de Québec», a-t-il reconnu en réponse aux questions du Journal. «Les accords exacts, comment vont-ils faire, vont-ils le faire de manière incitative ou coercitive, il faudrait demander au Port de Québec, ce n’est pas nous qui gérons le port. “ Il ne s’agit donc pas à proprement parler d’un engagement électoral, mais plutôt d’une intention, compte tenu des nombreux facteurs qui pourraient influer sur la probabilité que ce scénario se concrétise, a ajouté Éric Duhaime. “C’est un engagement que nous interviendrons auprès des autorités portuaires, pour recommander fortement que cela soit fait”, a-t-il expliqué. Mais vous savez aussi bien que moi qu’il y a des compétences fédérales en jeu et qu’il y a là une autonomie portuaire. Nous respecterons les juridictions de chacun.” Éric Duhaime croit ultimement que ce déménagement serait possible si les autorités portuaires possédaient des terrains dans le secteur industriel de Lévis et si le troisième lien était un pont vers l’est plutôt qu’un tunnel. « On pourrait faire déverser certains matériaux de l’autre côté de la rivière plutôt que sur la rive nord. Cela pourrait se faire sur la côte sud, dans un quartier beaucoup moins densément peuplé », a déclaré l’ancien animateur de radio. Avez-vous des informations à partager avec nous sur cette histoire ? Vous avez un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs ? Écrivez-nous ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.