Publié à 16h27
Ce prochain Assassin’s Creed, l’une des séries les plus populaires de son catalogue depuis son lancement en 2007, s’appellera Mirage et se déroulera dans la Bagdad médiévale.
Le précédent projet, Valhalla, sorti sur le marché en 2020, a dépassé le cap des « milliards d’euros de revenus » créés, a souligné le patron d’Ubisoft Yves Guillemot, lors d’une conférence de presse.
De plus, après avoir annoncé un partenariat avec Netflix en 2020 pour développer la marque Assassin’s Creed en plusieurs séries, Ubisoft a conclu un accord pour produire “trois jeux mobiles” sur la plateforme, dont un Assassin’s Creed, a-t-il ajouté.
Face à la concurrence d’autres services de streaming en ligne comme Disney+ ou HBO Max, Netflix cherche à se différencier, notamment en renforçant sa position dans le jeu vidéo.
La saga Assassin’s Creed a déjà été adaptée en bande dessinée et au cinéma en 2016, illustrant la stratégie d’Ubisoft d’adapter ses productions pour d’autres médias.
Près d’une dizaine de films et séries basés sur ses jeux sont prévus pour les prochaines années, dont Les Lapins Crétins.
En plus de cet objet Mirage 2023, d’autres projets Assassin’s Creed sont prévus pour le futur, dont un se déroulant au Japon, selon Ubisoft.
Yves Guillemot est également revenu sur l’alliance nouée cette semaine avec le chinois Tencent pour garder le contrôle de son équipe. Selon lui, cet accord lui donne “le droit de travailler avec tous (les partenaires) que nous voulons”.
Dans le cadre de ce pacte, Tencent, déjà présent au capital du champion français du jeu vidéo, va investir 300 millions d’euros et agir en partenariat avec la famille Guillemot. Ensemble, ils détiendront 24,9 % des droits de vote du groupe.
Ce deal assure à la famille le contrôle d’Ubisoft, alors que le secteur du jeu vidéo est le théâtre d’importantes manœuvres de consolidation et que l’éditeur français s’attire les convoitises.