Après la canicule, les orages, une tempête de sable pourrait bien frapper la France lundi. Les particules vont voyager dans l’atmosphère en France. La poussière en suspension dans l’air constitue une menace sérieuse pour la santé humaine. La taille détermine en grande partie l’étendue du risque. Les particules supérieures à 10 µm ne peuvent pas être inhalées et n’affectent donc que les organes externes. Ils provoquent principalement des irritations cutanées et oculaires, ainsi que des conjonctivites et augmentent le risque d’infection oculaire.
Affections respiratoires
Les particules inhalables, dont la taille est inférieure à 10 μm, se déposent souvent dans le nez, la bouche et les voies respiratoires supérieures et peuvent provoquer des maladies respiratoires (asthme, trachéite, pneumonie, rhinite allergique, silicose, etc.) selon l’OMM (Organisation Mondiale de la Santé ), explique Swissinfo. “Ces particules fines représentent moins de risques que les particules ultrafines du trafic routier, qui peuvent pénétrer dans le cerveau et le système sanguin”, explique Thomas Bourdrel, radiologue médical, chercheur à l’université de Strasbourg, membre du collectif Air Santé, a déclaré à l’AFP Climat. . De plus, ces poussières transporteront du pollen, des bactéries, des virus et des pesticides, souligne Thomas Bourdrel, dans un article pour la revue European Respiratory. Pour l’instant, l’Europe est relativement exempte de tempêtes de sable. Dans les pays qui connaissent plus souvent ce phénomène, les personnes souffrant d’insuffisance respiratoire ou cardiaque sont plus à risque.
Effets néfastes sur l’agriculture
En ce qui concerne l’agriculture, National Geographic assure que cette poussière, au contraire, serait plutôt bonne pour la planète car elle est souvent riche en fer et en phosphore, indispensables aux plantes. Mais cette poussière aurait aussi de nombreux effets néfastes sur l’agriculture : elle réduirait fortement les rendements en étouffant les semis, en provoquant la perte de tissus végétaux, en réduisant la photosynthèse, et en accentuant l’érosion des sols.