La paralysie irréversible – généralement des jambes – survient chez environ une personne sur 200 infectée par la poliomyélite, selon l’Institut Pasteur. Selon le ministère de la Santé de New York, le taux moyen de vaccination contre la poliomyélite dans cet État est d’environ 79 %.
Ce vendredi 9 septembre, Cathy Hotchul, gouverneure de New York, a déclaré l’état d’urgence contre la poliomyélite – ou poliomyélite – selon le média CNBC. Tout l’État est touché, y compris New York. L’objectif est d’encourager les gens à se faire vacciner contre cette maladie.
Le taux de vaccination est très faible
Avec cette mesure, de nouveaux organismes ou professionnels de la santé seront autorisés à administrer le vaccin contre la poliomyélite. Il s’agit notamment des sages-femmes, des pharmaciens ou des services d’urgence.
Dans certains comtés de l’État de New York, le taux de vaccination contre la poliomyélite est considéré comme très faible par les autorités. C’est le cas d’Orange ou de Rockland, où ils sont respectivement 58 % et 60 %.
C’est dans le comté de Rockland qu’à la mi-juillet, un cas confirmé de poliomyélite a été enregistré. La personne infectée était un jeune Américain non vacciné qui n’avait pas voyagé à l’étranger, suggérant que la maladie était transmise localement dans le comté. Et les symptômes étaient très importants : la paralysie l’a frappé.
Le virus dans les égouts
Ce cas était la première infection connue aux États-Unis depuis près d’une décennie. Selon CNBC, des traces du virus avaient été trouvées dans des échantillons d’eaux usées de New York et de quatre comtés de l’État du même nom.
“J’exhorte les New-Yorkais à ne prendre aucun risque, a expliqué le commissaire à la santé de l’État de New York, le Dr. Marie Bassette. La vaccination contre la poliomyélite est sûre et efficace – protégeant presque tout le monde de la maladie qui reçoit les doses recommandées“.
Selon l’Institut Pasteur, la poliomyélite est une maladie très contagieuse causée par le virus de la poliomyélite qui envahit le système nerveux et peut provoquer une paralysie irréversible en quelques heures. Sans mesures palliatives, entre 5 et 10 % des patients paralysés meurent d’asphyxie par paralysie des muscles qui assurent la ventilation.
Une paralysie résiduelle est observée chez les patients qui survivent. Les cas les plus graves peuvent avoir des incapacités très importantes, y compris une assistance respiratoire à vie.
Depuis les années 1960, les vaccins sont efficaces pour prévenir les souffrances liées à cette maladie.