Revenons à cette controverse.
François Legault parlait des seuils d’immigration.
Il nous a rappelé que notre capacité d’intégration n’est pas illimitée. Il a également souligné qu’il ne s’agissait pas seulement de l’avenir du français, rappelant l’importance de la laïcité.
L’intégration
Une nation n’est pas seulement une langue désincarnée. C’est une culture, un mode de vie. C’est aussi une capacité matérielle d’intégration. La crise du logement et la surpopulation scolaire sont directement liées à l’immigration de masse, sans parler de l’immigration illégale transitant par Roxham Street.
Il est également accusé d’avoir lié l’immigration au Québec à la violence.
Mais l’a-t-il fait ? Non.
François Legault a parlé du contexte international en faisant référence à l’Allemagne.
Et de fait, il suffit de regarder la situation de pays comme la Suède ou la France pour comprendre que la plus grande attention s’impose en matière d’immigration. Nous le regretterons, mais c’est un fait : il est associé à l’insécurité et aussi à l’intégrisme islamique. Les raisons sont nombreuses, mais la réalité est indiscutable. La cohésion sociale s’affaiblit.
Ce qui ne veut pas dire que ça se résume bien sûr.
Même des personnalités éminentes de la gauche sont maintenant d’accord avec cette réalité.
Mais François Legault a-t-il dit que c’était la même chose ici? Non.
Procès
Un politicien, cependant, a un devoir de diligence et doit essayer d’empêcher que ce qui a mal tourné ailleurs ne se reproduise dans son propre pays.
François Legoh a-t-il dit ça bêtement ? Oui. Cela arrive-t-il trop souvent ? Hélas.
Mais cette maladresse est-elle interprétée de manière malveillante et dégoûtante par ceux qui veulent à nouveau censurer le débat sur l’immigration de masse ?
C’est exactement ce qui se passe en ce moment.