“Le sable du Sahara attend à nouveau ! Poussé par un flux de sud provoqué par l’ex-cyclone Danielle, un nuage de sable va remonter du Sahara vers la France lundi.” The Weather Channel a publié il y a quelques heures un tweet avertissant d’une éventuelle tempête de sable en France lundi. Après la canicule, les orages, une tempête de sable pourrait bien frapper la France. Le #SaharaSand cherche à nouveau ! Poussé par un flux de sud provoqué par l’ex-cyclone Danielle, un nuage de sable s’élèvera du Sahara vers la France lundi. Un conseil : ne lavez pas vos voitures ce week-end, la poussière ocre va revenir sous vos voitures ! pic.twitter.com/pHc3Onr3H0 – La chaîne météo (@lachainemeteo) 9 septembre 2022
Des particules qui voyagent très loin
Au début de ce phénomène, le sirocco (aussi appelé en Espagne « calima ») provoque une tempête de sable dans le Sahara, et sa force crée alors un vortex. Les plus gros grains tombent, mais les particules restent en suspension jusqu’à 4 500 mètres d’altitude. Ces particules voyagent ensuite dans l’atmosphère et finissent par se déposer dans des zones qui peuvent se trouver à des milliers de kilomètres, qui n’ont rien à voir avec l’origine de ces sédiments solides.
Une menace pour la santé
La poussière en suspension dans l’air constitue une menace sérieuse pour la santé humaine. La taille détermine en grande partie l’étendue du risque. Les particules supérieures à 10 µm ne peuvent pas être inhalées et n’affectent donc que les organes externes. Ils provoquent principalement des irritations cutanées et oculaires, ainsi que des conjonctivites et augmentent le risque d’infection oculaire.
dommages à l’agriculture
Les particules inhalables, dont la taille est inférieure à 10 μm, se déposent souvent dans le nez, la bouche et les voies respiratoires supérieures et peuvent provoquer des maladies respiratoires (asthme, trachéite, pneumonie, rhinite allergique, silicose, etc.). La poussière a également de nombreux effets néfastes sur l’agriculture. En particulier, il réduit les rendements car il étouffe les semis, entraîne la perte de tissus végétaux, réduit la photosynthèse et augmente l’érosion des sols.