• Lire aussi : Mort d’Elizabeth II : le début d’une nouvelle ère • À lire aussi : Édimbourg pleure la reine et descend sur les préparatifs • Lire aussi : Charles III s’adressera aujourd’hui aux Britanniques, en deuil de leur reine Il était 12h32 à Londres lorsque la première déclaration de Buckingham Palace, brève mais alarmante, révélait au monde l’inquiétude des médecins de la Reine, “préoccupés” par l’état de sa santé. En privé, cependant, les proches de la reine s’attendaient au pire depuis plusieurs heures, rapporte vendredi la presse britannique. Le monarque a dû annuler une conférence téléphonique la nuit précédente et, à 9 heures du matin, “les médecins savaient qu’elle n’avait plus que des heures à vivre”, affirme le Sun, lorsque le Daily Mail taquine “un point de basculement vers le pire tôt jeudi matin”. Ses proches s’organisent d’urgence pour se rendre dans les Highlands écossais. D’abord, le prince héritier Charles et son épouse Camilla qui, selon la presse, ont quitté Dumfries House dans le sud de l’Ecosse en fin de matinée dans l’hélicoptère royal. À Balmoral, ils retrouvent Anne, la sœur de Charles. On ne connaît pas l’heure exacte de la mort de la reine, survenue dans l’”après-midi” selon Buckingham. La Première ministre Liz Truss, officiellement nommée mardi par le souverain à Balmoral, est briefée vers 16h30. heure locale, selon ses services, deux heures avant l’annonce officielle. S’il est donc possible que Charles et Anne aient pu assister aux derniers instants de la souveraine, ce n’est probablement pas le cas de ses deux autres fils, Andrew et Edward, et du prince William. Ils sont arrivés en Écosse à bord d’un jet de la Royal Air Force, ne passant les portes du château, le visage fermé, qu’après 17 heures. Le prince Harry, contrairement à la famille royale, arrive plus tard, seul, alors que la nouvelle a déjà fait le tour du monde. Il part également séparément le vendredi matin, avec un vol régulier de British Airways. Six heures à peine séparaient le premier communiqué du palais depuis l’annonce officielle de la mort d’Elizabeth II, dont les causes n’ont pas été dévoilées. L’état de santé de la souveraine de 96 ans déclinait visiblement depuis des mois, notamment depuis le décès de son mari, Philip, en avril 2021. Elle avait passé une nuit à l’hôpital en octobre dernier pour des tests dont la nature n’a jamais été révélée. Le palais évoque depuis des “problèmes de mobilité”. Sur les dernières photos d’Elizabeth II à Balmoral, prises mardi, l’apparition de sa main droite, bleutée, avait suscité des interrogations. Elle y est apparue souriante, debout, mais plus faible que jamais.