• Lisez aussi : Ces républicains contre Trump • Lisez aussi: L’ancien conseiller de Trump, Steve Bannon, sera accusé de fraude à New York Le milliardaire républicain avait demandé à la justice de désigner un tiers indépendant pour examiner les documents saisis lors de cette opération de police spectaculaire et inédite sur un ancien président afin de déterminer lesquels pourraient lui être restitués ou désignés « confidentiels » – et ne pourront donc pas être utilisé dans les enquêtes le visant. La juge Eileen Cannon, que M. Trump lui-même a nommé en 2020, a décidé le 5 septembre d’accéder à sa demande, une victoire pour l’ancien président. En plus d’annoncer son prochain appel, le ministère de la Justice a demandé une suspension de l’ordonnance du juge interdisant aux autorités d’accéder à des documents top secrets dans leur enquête. Ces documents appartiennent à l’exécutif et non à l’ancien président, ont affirmé les juristes du ministère. Le ministère s’était fermement opposé à la nomination d’un tiers indépendant, estimant que cela pourrait bloquer l’accès des enquêteurs aux documents “et porterait gravement atteinte aux intérêts du gouvernement, y compris la sécurité nationale”. Donald Trump a réagi à l’annonce de l’appel du département en défendant la décision d’un “juge courageux et brillant”. Le FBI et le Département “dépenseront des millions de dollars et beaucoup de temps et d’énergie pour attirer […] au lieu de lutter contre la corruption et de documenter le crime qui se déroule sous nos yeux », a-t-il déclaré sur son réseau social, Truth Social. Le 8 août, le FBI a perquisitionné la résidence Mar-a-Lago, en Floride, de Donald Trump, saisissant des cartons de documents confidentiels que le républicain n’avait pas restitués après avoir quitté la Maison Blanche, malgré de multiples demandes. Depuis lors, Donald Trump, qui envisage ouvertement de se présenter à la présidence en 2024, s’en prend à un acte qu’il qualifie d’”illégal et inconstitutionnel” et répète qu’il a été ciblé pour des raisons politiques. Les enquêteurs soupçonnent le républicain d’avoir violé une loi américaine sur l’espionnage qui réglemente fortement la possession de documents classifiés. Donald Trump a assuré que ces documents avaient été déclassifiés. La liste détaillée de ce qui a été saisi lors de la perquisition du 8 août à Mar-a-Lago montre également que M. Trump avait conservé plus de 11 000 documents secrets non classifiés liés au gouvernement. Elle lui dit qu’il a le droit de les garder, mais ils vont légalement aux Archives nationales.